Publié dans Société

« Mbetoa heke » - Focus sur les richesses culturelles tandroy

Publié le vendredi, 29 janvier 2021



Mode de vie, nourriture, habillement, coiffure, musique, us et coutumes. Toutes les richesses culturelles de la Région d’Androy sont mises en exergue à la grande cour de l’Office de la radio et télévision de Madagascar (ORTM), Anosy, depuis hier et pendant deux jours. Ceci à travers l’évènement baptisé « Mbetoa heke », traduit littéralement par « viens voir ». Sa tenue résulte du partenariat entre le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) avec l’association SAIRY (Solidarité des artistes issus de la Région d’Androy). Cette manifestation vise à présenter et valoriser la culture tandroy et ses richesses. Pour ce faire, divers stands exposent les produits spécifiques et le savoir-faire de cette partie sud de Madagascar, que ce soient des produits vestimentaires, alimentaires ou autres. A cela s’ajoutent les us et coutumes, privilégiant la famille et l’union. Aussi, plusieurs artistes originaires de la Région font des prestations sur la scène dédiée à leur honneur, au grand plaisir des visiteurs. D’ailleurs, l’entrée y est gratuite.
Promotion de la diversité culturelle
« La méconnaissance des cultures des différentes Régions favorise l’écart entre les Malagasy. Il est du devoir du ministère de soutenir ce genre d’évènement pour y remédier. D’ailleurs, "Mbetoa Heke" n’est qu’un début », déclare Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était lors de l’ouverture officielle de l’évènement, dans la matinée d’hier. D’ailleurs, le ministre de tutelle s’est coiffée et habillée comme les femmes tandroy et a prononcé son discours avec le dialecte local. « Les Tandroy disposent de richesses culturelles considérables. De plus, les artistes locaux ont su faire connaître Madagascar au niveau mondial, à travers leurs œuvres et compositions », souligne le numéro un du MCC.
Dans son programme « Iray ihany isika », axé sur la promotion de la diversité culturelle, le ministère de tutelle compte organiser régulièrement ce genre d’évènement. Le but étant de promouvoir les spécificités culturelles de chaque Région de l’île.
Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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